Le cœur enserré dans ces ronces qu'on ose nommer roses,
je me laisse étrangler par les mensonges de la séduction,
encore éventré par l'absurdité de la ruse,
je ne peux que constater les nombreux artifices,
qui savent apprivoiser l'âme et la raison.
Trop vite tombé dans ce vide éclairé,
je me suis oublié dans les rêves de l'amour,
une nuit de consternation et de tremblement,
un cauchemar qu'on ne peut nommer ainsi,
seule la folie a suffisamment de liberté
pour accepter l'abdication du soi et le supplice de l'être.
Trompé par le spectacle de la chair,
j'ai aliéné mes sens et mon entendement,
dépecé mes organes, étuvé mon sang,
ne restait plus que mon cœur intact,
je l'ai pourtant répudié aux griffes acérées
de la chimère au corps tiédi.
Aveuglé par l'appétit idolâtre,
je découvre les flaques écarlates que j'ai engendrées.
Ce n'est plus l'exaltation désintéressée de l'aube,
ni le mirage inculqué par la douleur,
les roses se sont éteintes dans l'obscurité,
les épines attachés à mon squelette,
gangrènent mon esprit et pourrissent mon amertume.
L'amour ne vit que le jour,
je me suis levé trop tard pour profiter du matin,
trop assourdi pour remarquer l'orage,
je suis pourtant sorti de ma complaisance,
alors la foudre n'a pas tardé à grimacer ses méfaits.
Corrodé et entaillé par les fleurs de l'excuse,
je ne ressens plus que les épines des roses que l'on m'a offertes.
jeudi 23 octobre 2008
L'amoureux qui ne ressentait que les épines des roses qu'on lui offrait.
par l'omniprésent Stix à 21:01
death note intitulée : Ma ptit' vie
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6 commentaires:
bo texte
merci :)
Le pire dans tout ça, c'est qu'c'est de moi !
lol ba justement tu es un bo poete
bon*
J'aime ce que tu es-cris ;)
XD bo... Et bon ! ; )
Pas mal l'autre commentaire... même anonyme ?
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